Le porte-parole du gouvernement afghan, dans une interview accordée à la Deutsche Welle, a annoncé que Richard Bennett, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme, était interdit d'entrée en Afghanistan. Il a souligné que « Bennett a été chargé de diffuser de la propagande contre l'Afghanistan et n'est pas quelqu'un dont les paroles sont dignes de confiance ».

Le bureau des médias du Hizb ut Tahrir - Wilayah Afghanistan apprécie cette décision et espère que de telles décisions se généraliseront et s'étendront. Richard Bennett a été chargé de poursuivre les politiques des grandes puissances et institutions ; or, en réalité, les États-Unis et l'ONU sont les « leaders du Kufr » et sont les principales forces qui suppriment l'Islam politique, encouragent les croyances blasphématoires et induisent les musulmans en erreur. Par conséquent, le gouvernement afghan doit non seulement s'attaquer à ces individus, mais aussi éradiquer les racines de la corruption, de la criminalité et de l'incrédulité.

Si Richard Bennett est un représentant des Nations unies, le soi-disant bureau politique de la Mission d'assistance des Nations unies pour l'Afghanistan (MANUA) reste malheureusement actif en Afghanistan. La MANUA joue un rôle actif dans la promotion des valeurs occidentales et des droits de l'homme, et induit les gens en erreur. Dans ses rapports, elle attaque ouvertement l'Islam et qualifie ses règles d'« oppressives ». L'une des missions de la MANUA est de promouvoir les droits de l'homme en Afghanistan, alors que le concept de droits de l'homme n'est pas islamique, qu'il inclut des valeurs blasphématoires et qu'il est utilisé comme outil d'influence et de répression par les grandes puissances ; aujourd'hui, ceux qui prétendent défendre les droits de l'homme sont les plus grands criminels de l'histoire de l'humanité.

Aujourd'hui, en raison de l'absence de Khilafah (Califat), les musulmans sont pris au piège de l'ordre politique et des institutions occidentales. Les institutions occidentales opèrent de manière multiforme, et le simple fait de restreindre un individu ne peut les arrêter. Les puissances occidentales, par le biais de la politique de la « carotte et du bâton », tentent d'accroître leur influence en Afghanistan et de détourner les moudjahidines de la mise en œuvre complète de l'Islam. Heather Barr, directrice associée de la division des droits de la femme à Human Rights Watch, a averti que restreindre Richard Bennett n'était pas une fin en soi et qu'il poursuivrait ses activités par d'autres moyens. Elle a fait implicitement référence aux organisations de la société civile qui entretiennent des liens avec l'Occident sur le plan des valeurs, de la politique et du renseignement.

Par conséquent, le gouvernement afghan doit non seulement limiter ces individus, mais aussi déraciner fondamentalement ces institutions, les ONG, les processus occidentaux et l'influence économique et politique coloniale. Cela ne sera possible que lorsque le second Khilafah Rashidah (califat bien guidé) sera établi et qu'avec la fondation d'un nouvel ordre mondial, la Oumma musulmane sera libérée du siège multilatéral des gouvernements et des organisations - les soi-disant « leaders du Kufr ».

﴿وَإِن نَّكَثُوا أَيْمَانَهُم مِّن بَعْدِ عَهْدِهِمْ وَطَعَنُوا فِي دِينِكُمْ فَقَاتِلُوا أَئِمَّةَ الْكُفْرِ ۙ إِنَّهُمْ لَا أَيْمَانَ لَهُمْ لَعَلَّهُمْ يَنتَهُونَ﴾

“Et s'ils rompent leurs serments après leur engagement et qu'ils diffament votre religion, combattez alors les chefs de la mécréance - car ils n'ont pas de serments - afin qu'ils se désistent.”[At-Tawbah: 12]