(Traduit)

Auparavant, lorsqu'un jeune du Hizb ut Tahrir affirmait : «Il est interdit de célébrer le Nouvel An», certaines personnes mal informées le dénonçaient à la police. Aujourd'hui, grâce à Dieu, la majorité de la population s'abstient de célébrer le Nouvel An en raison du désir de notre peuple de suivre l'Islam. Cependant, il est regrettable que le gouvernement laïc, imposé aux musulmans par la force, persiste à célébrer le Nouvel An - allant à l'encontre de la volonté du peuple musulman - et refuse de s'en abstenir.

L'année dernière, par exemple, le lancement de feux d'artifice le soir du Nouvel An a été interdit pour des raisons environnementales (et non parce qu’Allah l'a interdit !). Maintenant, il est à nouveau autorisé, même si la situation environnementale n'a pas du tout changé par rapport à l'année dernière ! Ce gouvernement laïc permet les feux d’artifice dans le contexte de manifestations généralisées d’incrédulité, sans tenir compte de la santé des gens.

Actuellement, le président lui-même s'affaire à préparer la célébration du Nouvel An, et des instructions ont été données pour ériger des sapins et célébrer cette journée en grande pompe partout, même dans les villages reculés, et pour punir les dirigeants qui le négligent ! Des millions de budget ont été alloués à cette célébration. Lorsqu'il est question d'argent alloué sur le budget, certains ont l'impression que cet argent vient d'ailleurs. En fait, cet argent n'est-il pas le nôtre ?! L'État ne nous a-t-il pas pris cet argent de force sous forme d'impôts ?! Cependant, vous et moi n'allons pas faire la fête - mais le gouvernement laïc et certains musulmans qui le suivent, qui n'ont pas compris leur islam et ne peuvent pas faire la distinction entre halal et haram, font la fête avec notre argent ! Si nous ne nous y opposons pas, nous deviendrons complices de leur célébration (de leur péché).

On sait que le président a pris une décision "sur les modalités d'organisation des fêtes de famille et de commémoration des défunts", justifiant cette décision comme un effort "contre l'extravagance". En fait, l'argent dépensé pour les activités mentionnées ci-dessus - à l'exception de certains cas - n'est pas considéré comme une extravagance selon la charia, car il s'agit d'un commerce autorisé selon la charia. Selon la loi islamique, l'extravagance consiste à dépenser de l'argent pour des choses interdites.

Comme on le sait, le gouvernement a interdit certaines activités personnelles du peuple sous prétexte d'« extravagance », mais le gouvernement lui-même continue de se livrer à de véritables extravagances ; l'organisation des célébrations du Nouvel An en est un exemple clair. Par conséquent, la « lutte contre l’extravagance » du gouvernement est une tentative de se montrer populiste devant le peuple, et l’extravagance continue d’atteindre son apogée.

Alors que la majorité de la population kirghize vit dans la pauvreté, le gouvernement gaspille l’argent qu’il collecte auprès des musulmans dans des extravagances. En plus de cela, ils le gaspillent en célébrant la fête de l’infidélité. En fait, le gouvernement sait que célébrer de telles « fêtes » est interdit par la loi islamique.

Vous les musulmans ! Ne vous précipitez pas en enfer en suivant vos dirigeants qui s'alignent sur leurs maîtres infidèles, feignent d'être populistes et luttent pour le pouvoir. Résistez à une telle abomination jusqu'à ce qu'elle disparaisse complètement ! Si vous montrez votre volonté de résister et prouvez que vous êtes la majorité du peuple, il commencera à s'opposer à la célébration du Nouvel An, même si cela ne découle pas de sa foi, mais plutôt de sa soif de pouvoir, tout comme ceux qui étaient au pouvoir se tenaient au premier rang lors des prières de l’Aïd.

Bureau des Médias du Hizb ut Tahrir au Kirghizistan