(Traduit)

Le 16 décembre, les tribunaux de l'Ouzbékistan ont prononcé le verdict qui deviendra une énorme tache noire dans l'histoire du régime ouzbek actuel. La peine d'emprisonnement de 15 jeunes hommes qui ont passé 20 ans dans les prisons du défunt Karimov est restée pratiquement inchangée. Ce gouvernement n'a pas été touché par les appels des parents de ces anciens prisonniers politiques, de leurs pères, mères et chastes épouses, ni par leurs appels aux personnes craignant Dieu pour qu'elles cessent d'opprimer les opprimés, quelle cruauté !

Le prononcement de ce verdict prouve une fois de plus que le système judiciaire en Ouzbékistan est dans un état déplorable, qu'il n'a pas changé de manière significative depuis le règne du dictateur criminel Karimov, et que les nobles discours sur la réforme des tribunaux sont de la rhétorique vide. Ce verdict judiciaire signifie également que le régime ouzbek a reconnu sa faiblesse face à la vérité et sa défaite face à une pensée islamique forte. Ces jeunes gens n'avaient d'autres armes que leur ferme croyance en Dieu et leur solide pensée islamique. Pourtant, le régime n'a pas honte de contredire sa prétention d'utiliser « la lumière contre l'ignorance » et « la pensée contre la pensée », alors qu’il utilise la force, la répression et la violence ! Comment ce régime peut-il lutter avec la pensée contre la pensée, alors qu'il n'a pas de principe approprié pour cela ! La propagande du patriotisme et des valeurs nationalistes basée sur des sentiments faux, inutiles et vides ne peut pas guider notre peuple musulman et ne résoudra pas ses problèmes. C'est pourquoi les gens s'intéressent de plus en plus à la foi islamique, qui est compatible avec l'instinct, convainc l'esprit et rassure le cœur, et à la loi islamique, qui apporte la bonne solution à tous les problèmes. La société a certainement un grand besoin de prédicateurs honnêtes et pieux pour cette grande mission.

Ces jeunes hommes qui ont été injustement poursuivis ont été les premiers à transmettre cet appel au peuple. Leur seul crime est d'avoir cru que le seul moyen de sortir de la faiblesse et du retard actuels dans lesquels notre pays et notre peuple sont tombés est de redonner vie à la règle islamique. Le régime les a déclarés criminels dangereux parce qu'ils considéraient le système démocratique comme corrompu et qu'ils ont averti les musulmans qu'il était totalement inapte à la gouvernance et qu'il n'apporterait que le mal et la misère aux gens.

La constitution de l'Ouzbékistan stipule également que les citoyens jouissent de la liberté d'opinion. Il y a dix jours, à l'occasion de la Journée de la Constitution, le 8 décembre, le président Shavkat Mirziyayev a félicité le peuple et l'a exhorté à étudier et à respecter la Constitution, mais ce président Mirziyayev a été le premier à violer la Constitution que le peuple est censé respecter, et ce n'est pas la première fois. En fait, le régime ouzbek ne respecte pas la loi fondamentale qu'il a adoptée, mais demande au peuple de la respecter ! Quinze jeunes hommes condamnés à de longues peines de prison ont été qualifiés de criminels parce que leurs idées ne convenaient pas au régime ouzbek. Ils font l'objet de représailles parce que ces idées sont des vérités purement islamiques. La rhétorique de la soi-disant liberté d'opinion dans un État démocratique est donc essentiellement vide et repose sur deux critères différents. Si le régime aime l'idée, elle est acceptée, et s'il ne l'aime pas, elle est rejetée et son auteur est sanctionné ! Ici, les punitions les plus sévères sont imposées à ceux qui défendent des idées islamiques, alors que nous n'avons vu aucun véritable criminel traité à ce niveau de cruauté et d'intolérance !

Il ne fait aucun doute que l'apaisement des puissances coloniales telles que la Russie est la seule raison pour laquelle on empêche notre peuple musulman de prêcher l'islam et pour laquelle on met divers obstacles à sa quête de l'islam en général. La tentative du régime ouzbek d'apaiser la Russie et ses autres « grands frères » tout en insultant et en maudissant son propre peuple en le mettant en colère est un désastre fatal pour lui. Les conséquences de telles actions néfastes n'ont jamais été bonnes. Mais les responsables du régime sont incapables de tirer une leçon des tristes destins de leurs prédécesseurs, et même des événements récents qui se déroulent sous nos yeux aujourd'hui ! Combien de coups devront-elles leur tomber dessus avant qu'ils ne reviennent à la vérité ? Que leur faut-il encore pour ouvrir les yeux ?

La vérité, c'est que leur condition est bien pitoyable ! La conséquence de leurs actes sera plus grave et plus honteuse, et il sera trop tard, surtout lorsqu'ils regretteront leur injustice envers les pieux, et le regret sera tardif à ce moment-là !

﴿وَيَوْمَ يَعَضُّ الظَّالِمُ عَلَى يَدَيْهِ يَقُولُ يَا لَيْتَنِي اتَّخَذْتُ مَعَ الرَّسُولِ سَبِيلاً * يَا وَيْلَتَى لَيْتَنِي لَمْ أَتَّخِذْ فُلَاناً خَلِيلاً﴾

“Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et dira : "Hélas pour moi ! Si seulement j’avais suivi chemin avec le Messager !” [Al-Furqan:27-18].