(Traduit)

Le mois de Ramadan est arrivé, une période qu'Allah Tout-Puissant a désignée comme un mois de miséricorde, de bénédiction, de purification et de victoire pour la Oumma islamique. Comme les autres peuples musulmans, les musulmans d'Ouzbékistan ont accueilli ce mois béni avec joie et enthousiasme, déterminés à multiplier les actes d'adoration et les bonnes actions. Cependant, le régime ouzbek ne partage pas ces nobles sentiments. Certes, le régime a fait des préparatifs spéciaux pour le Ramadan, mais comme cela est apparu clairement à la veille du Ramadan et dans les premiers jours, ces préparatifs n'étaient pas du tout pour le bien. Par exemple, peu avant le mois sacré, le régime a adopté à la hâte le concept de « politique religieuse de l'État », comme si des ordres émanant des plus hautes sphères exigeaient sa mise en œuvre rapide.

Ce document est totalement contraire à l'Islam et à ses lois, car il introduit des idées démocratiques laïques et corrompues. L'objectif est de faire en sorte que les employés de l'État, en particulier le personnel de sécurité et les soldats servant dans l'armée, respectent strictement les lois non islamiques dérivées de ces idées. L'adoption de ce concept néfaste juste avant le Ramadan n'est pas une coïncidence. Des rapports indiquent que les membres de la Garde nationale ont dû signer des engagements à ne pas jeûner pendant le Ramadan, avec des avertissements selon lesquels le non-respect de ces engagements pouvait entraîner leur renvoi du service. En réalité, de telles restrictions existent depuis longtemps. Par exemple, des décrets secrets et des ordres non écrits interdisent aux employés de l'État de prier au travail ou d'assister aux prières du vendredi, et cette pression s'intensifie pendant le Ramadan.

En outre, quelques jours avant le Ramadan, le régime a promulgué une loi restreignant les dons et les activités caritatives. Le mufti, Nuriddin Kholiknazarov, qui dirige le conseil religieux des musulmans d'Ouzbékistan, a exhorté les musulmans à ne pas amener d'enfants aux prières de Tarawîh, en invoquant de faibles excuses. Pendant ce temps, les sermons du vendredi et les prières du Tarawîh se poursuivent comme d'habitude, mais avec des messages invitant les musulmans à se méfier d'idées telles que le « Khilafah (Califat) », le « Jihad » et l'« ingérence dans les affaires du gouvernement ». Ces khutbas s'attachent également à critiquer les musulmans, à les exhorter à la patience et à la gratitude, et à les appeler à prier profondément pour le président et les dirigeants.

Bien entendu, il est clair que derrière cette couverture religieuse des politiques de l'État par le grand mufti et les imams se cachent des individus hostiles à l'Islam au sein du régime. Des rapports ont fait état d'agents de sécurité se tenant devant les mosquées pour empêcher les jeunes de moins de 18 ans d'assister aux prières de Tarawîh. Même dans les écoles, les parents ont reçu l'ordre de ne pas envoyer leurs enfants à la mosquée. Il semblerait que ces ordres aient été donnés par les autorités supérieures aux directeurs d'école et aux enseignants.

En général, les médias officiels ne publient pas ces informations et ces rapports, car les ordres sont émis sur la base de décisions secrètes. Dans les discussions entre nos musulmans, certains comparent la politique du régime ouzbek contre l'Islam aux politiques répressives de la Chine communiste contre les musulmans ouïghours. Oui, on peut dire que c'est vrai, car les pays colonialistes et kouffars comme la Russie et l'Amérique soutiennent la guerre du régime ouzbek contre les croyances de son peuple. Le régime de Mirziyoyev ne pense qu'à plaire à ces pays colonialistes et à prolonger son règne. Ce régime ne s'abstient pas de commettre le mal, pas même par respect pour le caractère sacré du Ramadan. Au contraire, il intensifie ses actions corrompues et malfaisantes durant ce mois.

Ô Mufti d'Ouzbékistan et érudits religieux : Nous vous avons vus dans un état où vous ne pouvez même pas dire un mot de supplication pour les musulmans opprimés de Gaza et de Cisjordanie. Y a-t-il une limite à la vente de votre religion pour un prix dérisoire ? Jusqu'à quand continuerez-vous à justifier les politiques non islamiques du régime ouzbek et à forcer les musulmans à s'y soumettre ? En réalité, le fait que vous n'ayez pas honte de poursuivre vos actions corrompues même pendant ce mois béni indique que vous n'êtes affectés par aucun conseil. Ne pouvez-vous pas au moins tirer une leçon de la chute des régimes fantoches en Afghanistan et en Syrie ? Ce régime que vous servez aujourd'hui s'effondrera également un jour dans la honte, et lorsque cela se produira, vous vous retrouverez face à ce peuple opprimé, qui vous demandera des comptes pour votre trahison et votre abandon. Et le bilan devant Allah sera encore plus sévère et douloureux.

Ô régime d'Ouzbékistan : Si vous ne pouvez pas faire le bien, pouvez-vous au moins vous abstenir de faire le mal ? Ne craignez-vous pas la malédiction de votre peuple et ses supplications à votre encontre ? Êtes-vous tombés si bas juste pour plaire à nos ennemis les plus féroces, comme la Russie ? Même pendant un grand mois comme le Ramadan, ne pouvez-vous pas lui témoigner un peu de respect ? Ne pouvez-vous pas au moins cesser de tourmenter votre peuple pendant le ramadan ? Bien sûr, de tels mots n'ont plus d'effet sur vous depuis longtemps.

C'est pourquoi nous vous avertissons fermement que le fait de servir les ennemis d'Allah et des croyants n'aura pour conséquence que l'humiliation et la disgrâce dans ce monde et dans l'autre.

Le Messager d'Allah (saw) a dit: «صِنْفَانِ مِنْ أُمَّتِي إِذَا صَلَحَا صَلَحَ النَّاسُ، وَإِذَا فَسَدَا فَسَدَ النَّاسُ: الأُمَرَاءُ وَالْعُلَمَاءُ»"Deux catégories de ma Oumma, si elles sont vertueuses, le peuple sera vertueux ; et si elles sont corrompues, le peuple sera corrompu : les dirigeants et les savants." Et le Messager d'Allah (saw) a dit la vérité, car ces deux classes ne sont plus du côté de l'Islam et des musulmans, mais du côté de leurs ennemis.

Le peuple musulman ne doit pas rester silencieux à ce sujet ; il doit y mettre fin. Sinon, Allah pourrait ne pas accepter nos Du'a et nos appels à Sa miséricorde pendant le mois de Ramadan. Le Messager d'Allah (saw) a dit dans le hadith rapporté par Hudhayfah ibn al-Yaman : «وَالَّذِي نَفْسِي بِيَدِهِ لَتَأْمُرُنَّ بِالْمَعْرُوفِ وَلَتَنْهَوُنَّ عَنْ الْمُنْكَرِ أَوْ لَيُوشِكَنَّ اللهُ أَنْ يَبْعَثَ عَلَيْكُمْ عِقَاباً مِنْهُ ثُمَّ تَدْعُونَهُ فَلَا يُسْتَجَابُ لَكُمْ»“Par Celui dans la main duquel se trouve mon âme ! Soit vous ordonnez le bien et interdisez le mal, soit Allah vous enverra bientôt un châtiment de Sa part ; vous l'invoquerez alors, mais il ne vous répondra pas.”